Date de la sortie
·
Temps d'activité
3 h passées sous terre

Event de Peyrejal

Participants
  • Prénom
    Sébastien
  • Prénom
    Guillaume
  • Prénom
    Maria
  • Prénom
    Jean-Charles

Entrée à 8 h 30, sorties : premiers à 11 h 15, dernier à 11 h 45
On est partis en petite équipe, car l’objectif était d’aller vite. On s’est aussi levés tôt, car la sortie risquait de prendre du temps. On voulait récupérer la corde laissée deux jours plus tôt par les autres, et aussi explorer le conduit forcé, qui avait l’air sympa. On a pris les détecteurs d’O₂ et de CO₂, car il y avait des risques — normalement limités —, mais aussi pour mesurer et pouvoir comparer les données.

Je commence la descente avec les détecteurs allumés. J’ai un peu l’impression de jouer le canari, surtout quand celui d’O₂ se met à biper après avoir dépassé le seuil des 2 % de CO₂. Je le coupe, car il n’arrête pas et n’est donc pas très utile. Le détecteur de CO₂, lui, peut être arrêté quand on atteint les 2 % de CO₂, mais à 3 %, il affiche « DANGER, ÉVACUEZ » et ne peut plus être éteint, ce qui n’est pas très rassurant. Comme tout le monde se sentait encore bien, on a décidé de continuer en restant vigilants.

Une fois tous en bas du puits (un peu serré, mais passable), on se dirige vers le siphon aval. Les détecteurs indiquent alors un maximum de 3,65 % de CO₂ et 17,4 % d’O₂. On continue vers l’amont dans le grand conduit, qui est assez beau. J’en avais jamais vu de semblable, et c’est assez impressionnant. On avance bien, ça descend un peu, il faut parfois se mettre dans l’eau, et on prend régulièrement des mesures avec les détecteurs (qu’on éteint, car les bips sont insupportables).

On finit par trouver le fameux grand conduit forcé sur le côté du conduit principal, mais il est très vite inondé, donc on n’y va pas très loin, même si c’était chouette. On avance encore vers l’amont jusqu’au moment où il faudrait poser des cordes. On décide alors de faire demi-tour et d’explorer le réseau fossile, pour varier les plaisirs. On le trouve assez facilement et on s’y engage. Il faut pas mal ramper, surtout dans l’eau, mais ça passe. On commence à être un peu essoufflés, le CO₂ est toujours autour de 3 %. On se dit qu’il ne faut peut-être pas trop forcer. Le réseau fossile est sympa, sans être exceptionnel.

On fait demi-tour, on rejoint rapidement le puits, qu’on remonte et déséquipe. Une fois en haut, on respire clairement mieux, ce qui confirme que 3 % de CO₂ commencent à nous affecter.

Publié par
Sébastien